Italie : Juventus dominé Atlanta en finale
La confrontation des palmarès était extrêmement déséquilibrée avant la rencontre : treize Coupes d'Italie pour la Juve, une seule pour l'Atalanta (1963), le seul trophée de son histoire d'ailleurs. Sur le terrain, en revanche, il y a eu un match, lancé d'entrée par un débordement de Zapata, côté gauche, suivi d'un centre pour Palomino, dont la reprise a été repoussée par Buffon (3e).
Deux minutes plus tard, Zapata, bouillant sans avoir besoin de préchauffage, a frappé en pivot, tout près du poteau droit de Buffon (5e) C'est l'intemporel gardien de la Juve qui s'est le plus employé durant la première demi-heure, mais c'est son équipe, clinique, qui a frappé la première. Servi par McKennie, Kulusevski a conclu de manière très limpide une action un peu confuse en enroulant une frappe du gauche, en première intention, fatale pour Gollini (0-1, 31e).
Malinovski a pourtant encore frappé
Nullement assommée par ce but, l'Atalanta a aussitôt repris l'initiative. Et si Buffon a repoussé une tête de Hateboer (35e), l'éphémère portier du PSG n'a vraiment pas pu s'opposer sur la frappe du gauche de Malinovski, qui a profité d'un bon centre en retrait de Hateboer pour contrôler et tirer (1-1). Rabiot, titulaire, a perdu un duel déterminant au début de cette action, ce qui a favorisé la récupération haute de l'Atalanta et, en bout de chaîne, permis à Malinovski de dilater ses statistiques infernales du moment : sur les deux derniers mois, l'Ukrainien a inscrit six buts et délivré neuf passes décisives en Serie A !